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L’unité du droit

Dans l’intersubjectivité du système de référence legalinstrument comprend que l’on ne puisse croire que le droit soit «construit comme objet scientifique, c’est-à-dire intégré à un mode de connaissance impliquant un critère d’existence unique des phénomènes étudiés et une méthodologie unifiée qui en est le corollaire.» (Vedel, 1996, p. 4)

Mais, précisément :

Nous pensons que cet objet scientifique existe ; l’unité du droit est une unité de mesure de la quantité de parole d’un corpus. Cette unité de mesure est étrangère à l’intersubjectivité du système de référence, manifestant d’autres ressorts de l’intérêt de la recherche en droit que ceux communément acceptés.

Cette unité permet d’exécuter sur un ordinateur un jeu d’instruction, a priori, non défini pour un ordinateur mais, conçu précisément pour n’être exécutable que par un humain, le cas échéant, au mieux, en ayant recours à des procédés automatiques pour faciliter l’exécution de tâches, par définition, répétitives.